J’emploie comme matière des fragments ou des ensembles de sculptures antiques que j’oblitère ...
C’est-à-dire qu’une partie est masquée par un plein ou un vide. C’est une sorte de jeu de cache-cache avec des images que vous connaissez tous, plus ou moins enfouies dans votre mémoire, collective ou culturelle. Le spectateur reconstruit la partie manquante du visage ou du corps. C’est le récepteur qui devient créateur.
C’est vous qui allez devoir fantasmer plus que moi. « Sacha Sosno »
« Je cache deux fois. J’oblitère pour effectuer une thérapie du regard, pour y voir plus clair, et pour ne pas créer un totem, une icône, un gri-gri, une idole […] »